.jpg)
Sur la question de confiance posée par le Premier ministre
Politique Nationale
Aug 28, 2025
Nous n’oublions pas que François Bayrou a soutenu François Hollande en 2012 puis Emmanuel Macron en 2017 et 2022. Il est de ce fait comptable avec eux de l’augmentation continue de la dette dont il s’offusque aujourd’hui.
L’idée de poser la question de confiance qui a surpris, y compris ses propres ministres, apparait plus que risquée compte tenu de l’absence de majorité pro gouvernementale à l’Assemblée nationale, voire irresponsable quand la situation économique, sociale et financière du pays mérite de la visibilité à court et long terme ; et non de l’incertitude et du chaos, ce que LR, contrairement à d’autres, n’a jamais prôné, en responsabilité.
Quoi qu’il se passe les jours d’après le 8 ou le 10 septembre, dissolution, remaniement ou autre (le Président de la République nous a tellement habitués à mettre de l’huile sur le feu !), la dette de la France, c’est un fait, est de plus de 3300 milliards et l’économie française décroche en Europe, avec, à plus ou moins long terme une augmentation du chômage et une baisse du pouvoir d’achat.
Il est donc plus que jamais urgent de s’attaquer au mal qui ronge, que LR dénonce depuis des années : les prélèvements obligatoires, impôts, taxes et autres charges qui pèsent sur les ménages, les entreprises privées, et publiques, mais aussi sur les collectivités locales. Ce fardeau nuit à la compétitivité de notre économie, dont le système prétendument redistributif est à bout de souffle. La confiance, puisque telle semble être la question, est à ce prix.
Isabelle Le Callennec
Députée européenne
Membre du bureau politique
Présidente de la fédération LR d’Ille et Vilaine
